Les mycoses vaginales font partie des infections les plus fréquentes chez la femme. Ce sont de minuscules champignons qui en sont la cause. Le plus souvent, il s’agit du Candida Albicans qui, normalement, se trouve dans le vagin mais en faible quantité. Mais pour tout dire, cette infection n’est pas très grave mais il faut tout de même la soigner le plus vite possible.
Comment reconnaître une mycose vaginale ?
Pour commencer, il faut savoir qu’il existe deux types de mycoses vaginales. Premièrement, il y a la mycose qui se manifeste par des démangeaisons du vagin et de la vulve ou juste l’un des deux, accompagnées par des pertes blanchâtres et épaisses. Parfois, la femme ressent des douleurs lors des rapports intimes ou lorsqu’elle urine. Deuxièmement, il y a la mycose qu’on appelle « vaginose » qui se caractérise par des pertes verdâtres, parfois jaunâtres mais toujours odorantes, comme une forte odeur de poisson. Ceci est dû à un déséquilibre de la flore vaginale, ce qui veut dire qu’il y a davantage de « mauvaises » bactérie que de « bonnes » au niveau du vagin.
A traiter rapidement
Bien que la mycose vaginale ou la vaginose ne soient pas très graves, il faut une prise en charge rapide pour qu’elles ne dégénèrent pas. Pour les mycoses, bien souvent, une crème à appliquer localement suffit à régler le problème. Un antifongique peut être prescrit et si l’infection s’aggrave, des antibiotiques seront nécessaires. Si jamais vous rencontrez l’un de ces soucis et que la gêne devient importante, n’hésitez pas à consulter votre gynécologue mais surtout, pas d’automédication. Il pourrait aussi vous conseiller des ovules, à insérer dans le vagin. En cas de vaginose, une cure de probiotique sera généralement prescrite, en vue de réensemencer la flore vaginale en lactobacilles, les fameuses « bonnes » bactéries. Ces lactobacilles serviront de film protecteur contre toutes sortes d’agressions.